Emilie écrit et met en scène sur magnétophone de nombreuses créations radiophoniques dans sa chambre de gosse, au cœur du vignoble médocain. 

Adolescente en Eure-et-Loir, elle découvre le spectacle et la scène avec Jessy – son premier rôle modèle – meneuse de revue de cabaret parisien qui lui transmet le sens de la paillette et du spectacle durant les cours de danse à la maison de quartier locale.

Pourtant, le Crazy Horse attendra…

Curieuse et cherchant à comprendre en général, Émilie fait du journalisme et publie pour la presse régionale des milliers d’histoires d’actualité locale au grès de sa vie de pigiste en presse écrite et télé puisqu’en parallèle, elle travaille à France Télévisions en tant que reporter terrain dans la France entière. 

Avant chaque JT, au retour de reportage, des heures d’échanges passionnés en salle de montage avec ses collègues monteurs affûtent son intérêt pour le cinéma et la mise en forme d’un récit.

La parentalité l’invite à reprendre des études et changer de voie. 

À Nantes, elle recrute pendant 6 ans en tant que chasseur de tête, des ingénieurs et des experts comptables, des perles rares, des moutons à cinq pattes… En parallèle, l’impro la fait mûrir. Ses 40 ans aussi. Joueuse en troupes durant 4 saisons (Le Cidre, les Transbordeurs), elle coache le soir depuis 2016, les improvisateur.ices du CITO (250 élèves, 15 ateliers hebdomadaires).  Le jour, elle conjugue désormais théâtre et formation à l’éloquence en milieu professionnel et intervient partout où il nécessaire de prendre la parole et pousser un public à agir. 

Capter les enjeux de l’instant et les mettre en scène l’amuse beaucoup.

À partir de 2020, elle crée et met en scène Olé olé. Elle coordonne également Catégorie Libre !, centre de ressources pour qui s’intéresse à l’impro et souhaite la développer sur la métropole nantaise.

Joueuse en troupes puis, assez vite, coache auprès des nouveaux pratiquant.e.x.s, elle conjugue aujourd’hui théâtre et formation à l’éloquence en milieu professionnel.
 
📷 crédit photo : Juan Martin Arcos