Présentation des Workshops 2022
Jeudi et Vendredi | Samedi et Dimanche | |
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Exploration vers d'autres arts | 1. Le langage universel de l'acteur (Elena Serra) | 1. Le langage universel de l'acteur (Elena Serra) |
2. Raconter des histoires en musique (Heather Urquhart et Jules Munns) | 2. Raconter des histoires en musique (Heather Urquhart et Jules Munns) | |
Création et Longue forme | 3. Ce que le théâtre peut nous apprendre (Jen Rowe) | 3. Ce que le théâtre peut nous apprendre (Jen Rowe) |
4. Raconter des histoires avec le réalisme magique (Felipe Ortiz) | 4. Raconter des histoires avec le réalisme magique (Felipe Ortiz) | |
Technique (personnage, groupe, espace scènique) | 5. Connexion (Fabien Strobel) | 5. Connexion (Fabien Strobel) |
6. Révéler la magie du quotidien (Johana Tixier) | 6. Révéler la magie du quotidien (Johana Tixier) | |
7. De la connerie (Olivier Dubois) | 7. De la connerie (Olivier Dubois) | |
8. 50 nuances de jeu, et plus si affinité (Mélinda Nouette) | 8. 50 nuances de jeu, et plus si affinité (Mélinda Nouette) | |
Écoute, instant présent | 9. La pensée est une fleur (Julie Gallibert) | 9. La pensée est une fleur (Julie Gallibert) |
10. Chuut ! (Fred Pont) | 10. Chuut ! (Fred Pont) |
Exploration vers d’autres arts
1. Le langage universel de l’acteur (Elena Serra)
Langue :
Le mime est comme un rêve qui s’exprime avec le corps tout entier, dans un silence qui nous aide à nous redécouvrir, dilater le présent, voyager dans l’imaginaire et enfin ouvrir une porte vers L’UNIVERSEL Lorsqu’on évoque le mime, on pense souvent à un de ses Maîtres, Marcel Marceau qui par son génie et sa poésie a rendu la noblesse à cet Art ancestrale. Car le Mime n’est pas l’art de l’imitation mais l’art de « L’incarnation ». C’est donc un Art primordial puisque l’enfant imite le monde pour se confronter à lui et la vie est un « jeu » qui prolonge cette identification.
C’est donc avant tout « LE CORPS » qui s’exprime avant les « MOTS », il faut donc revenir à cet apprentissage pour réapprendre à se connaître et à libérer le potentiel imaginatif et créatif. C’est comme l’art de la musique, le corps devient l’instrument capable d’émouvoir. Cette expérience néanmoins s’accomplit uniquement à condition que ce corps maîtrise le mouvement. Ces ateliers seront une exploration à l’art du JEU pour redécouvrir notre âme d’enfant, lui donnant la liberté d’exprimer rêves, peurs, et émotions. Le mime est donc abordé ici pas seulement comme jeu scénique, mais surtout sur l’être soi, pas un travail de représentation de l’apparence, mais de ressenti, pas le paraître mais d’être.
Une attention particulière sera portée à la « RESPIRATION » vecteur d’émotions et de vie, qui parfois nous accompagne de façon incorrecte et nous empêche la projection de cette vie intérieure, de cette joie. C’est cela même qui sera précieux dans cette rencontre.
2. Raconter des histoires en musique (Heather Urquhart et Jules Munns)
Langue :
Après avoir fait le tour du monde avec leur spectacle “Happily Never After“, les Maydays sont passés experts dans la narration d’histoires en musique. Venez découvrir quelques unes de leurs techniques.
En partant de la physicalité et de l’harmonie du groupe, vous verrez comment, même lorsque vous n’êtes pas le personnage principal, vous pouvez être pleinement impliqué. Et comment même lorsque vous êtes le personnage principal, vous pouvez vous laisser entraîner par d’autres improvisateurs.
Dans cet atelier immersif et physique, vous raconterez des histoires en utilisant tout votre corps, votre voix et votre cœur. Contenu du workshop:
- Chant en groupe et physicalité – suivre et diriger
- Raconter une histoire – faire simple et être surprenant
- Comment la narration et les scènes peuvent être au service l’un de l’autre
Cet atelier est ouvert aux improvisateurs ayant quelques années d’expérience, quelle que soit votre voix, musicalité ou physicalité.
Création et Formats
3. Ce que le théâtre peut nous apprendre (Jen Rowe)
Langue :
L’improvisation et le théâtre ont autant de similitudes que de différences. Dans cet atelier, vous examinerez les différences entre un spectacle de théâtre et un spectacle d’improvisation, regarderez les «règles» de l’improvisation avec un œil critique et essayerez de comprendre comment ces différences et les similitudes peuvent faire de vous un meilleur improvisateur.
Vous vous poserez des questions telles que : Qu’est-ce que le théâtre écrit peut apporter au théâtre improvisé ? Comment nos spectacles peuvent être plus puissantes, ancrés et simples à faire ? Qu’est-ce que cela signifie d’être “théâtral” ? Comment savons-nous ce qui va se passer ensuite ? Une pièce doit-elle être narrative ? Que pouvons-nous apprendre des grandes (ou horribles) pièces que nous avons vues ?
Contenu de l’atelier :
- Mise en scène – espace sur scène et comment l’utiliser
- Intensité émotionnelle
- Narration – aller du début à la fin
- Statuts
- Adresse directe et briser le quatrième mur
4. Raconter des histoires avec le réalisme magique (Felipe Ortiz)
Langue :
Cet atelier est un voyage à travers le monde complexe du réalisme magique, explorant différents outils pour découvrir cet univers incroyable et puissant. Depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui.
Nous allons en explorer les caractéristiques basiques, les éléments qui font partie de cet univers comme : le temps, l’espace, les enjeux, une fabuleuse atmosphère nostalgique. Qu’est le réalisme magique dans nos cultures ? Comment peut-on improviser ce genre ? Quels sont les plus importants exemples de réalisme magique dans diverses expressions artistiques ?
Les réponses à ces questions sont une partie des choses que nous allons découvrir.
Technique (personnage, groupe, espace scénique)
5. Connexion (Fabien Strobel)
Langue :
La connexion. Exprimer ce que l’on ressent. Le contexte.
Être à l’écoute de ses émotions et de son corps, Ce premier axe a pour but de déconnecter le/la comédien.ne de sa réflexion et de se concentrer sur ses émotions. La « mentalisation » nous fait sortir du moment présent et nous empêche de vivre la scène, la construction mentale, l’intellectualisation nous poussent vers l’écriture.
Nous travaillerons sur la respiration et l’incarnation de nos propres corps. Puis se connecter à l’autre. Quand je suis centré, je peux focaliser mon attention, l’autre est LA grande source d’inspiration selon moi. L’un des exercices que j’utilise est un contact de regard les yeux dans les yeux. Le jeu établi à partir de ce travail est un ping-pong de réaction. Nous entamerons ensuite la « construction organique ».
La deuxième phase de ce travail consiste à exprimer mon ressenti : lorsque la connexion à soi et à l’autre est présente, nous pouvons avancer dans la suite du programme. Sur une base du travail de Meisner (acteur studio) et via des exercices nous allons jouer avec le ressenti présent, les histoires seront des relations humaines et non plus une écriture réfléchie. Vivre la scène plutôt que l’écrire. Grâce à ces exercices la scène ce construit d’elle-même dans la fluidité et non plus dans la contrainte.
La troisième phase de cette atelier consiste a créer du contexte par une tierce personne, ou par soi-même ce qui apportera de la couleur aux scènes. Cette dernière phase n’est pas le cœur de l’atelier mais se rapproche plus de ce qui peut être présenter en public.
6. Révéler la magie du quotidien (Johana Tixier)
Langue :
Il y a deux écoles : ceux qui disent que le théâtre doit être le miroir de la réalité et ceux qui disent qu’il est fait pour s’évader. Je suis tombée en amour pour l’improvisation lorsque j’ai compris que les deux étaient possibles.La réalité est une source d’inspiration pour nous faire émerger magie, poésie, folies et émotions. Il s’agit alors de soutirer l’essence d’une scène pour transformer sa matière principale à travers différents prismes.
Mettre en scène l’onirisme, c’est se permettre d’osciller entre abstrait et concret, tout en gardant un fil conducteur afin que l’histoire garde du sens, ne pas tomber dans le cliché contempo- rien. C’est un peu retrouver son âme d’enfant et jouer avec son cœur d’adulte. Comment révéler la poésie, la folie d’un quotidien ? Comment se perdre pour mieux se retrouver ? Laissez vous rêver les yeux ouverts …
Outils :
- Les sens
- L’enjeu
- La matière
- Les émotions
- Absorber / Se laisser modifier
- Les tableaux de groupes
- Connexion
7. De la connerie (Olivier Dubois)
Langue :
Dans ce workshop, nous chercherons à trouver (à retrouver) notre côté “mischief” (espgieglerie, malice, …) que nous traduirons ici par “connerie“.
Notre objectif sera de travailler les techniques et états qui nous permettront de trouver (ou retrouver) sur scène ces moments de connerie et de grâce où la connexion avec ses partenaires est si totale que rien nous semble impossible.
Tout en respectant ses acolytes de scène et l’improvisation qui se dévoile en direct, nous chercherons à utiliser sa/la connerie comme moteur de création scénique et génératrice d’émotions : faire coexister la fiction et le réel par l’humour, se retrouver dans un plein état de lâcher prise , pour que sa “tête” laisse la place au “corps” et surtout au “coeur”, trouver la parfaite connivence avec son/sa partenaire (dans son oeil qui frise) pour vivre ensemble ces instants absolus de connerie et de folie.
8. 50 nuances de jeu, et plus si affinité (Mélinda Nouette)
Langue :
De l’efficacité redoutable d’une fusillade de 30sec à la subtilité délicate d’un long format réaliste de 1h30, il y a bien plus de 50 nuances de jeu ! Je vous propose d’explorer les moteurs et régulateurs de ces nuances de jeu pour être à votre aise en toutes circonstances.
Il y a divers “niveaux” de jeu dans l’improvisation. Je ne parle pas de la qualité de votre jeu ou de savoir si vous êtes bon ou mauvais, je parle de la façon dont le comédien improvisateur investit son personnage, ses émotions et les différentes couches de la dramaturgie.
J’entends souvent “on ne s’est pas trouvés dans cette impro” c’est, pour moi, très souvent, dû au manque de capacité à lire la proposition de registre de jeu du ou des partenaires et à la faculté de s’y adapter ainsi qu’a notre propre propension à être précis dans nos propositions de jeu.
Nous apprendrons donc à être précis (voire chirurgicaux) dans la proposition de jeu que nous faisons et à repérer, déchiffrer les propositions de nos partenaires pour venir les nourrir, les renforcer sans les trahir. Objectif : Gagner en précision et en nuance de jeu. Faire des propositions de registre de jeu claires et ne plus passer à côté de celles de nos partenaires.
Écoute, instant présent
Langue :
Rendre sincères et justes nos personnages, trouver comment s’en amuser sérieusement en évitant les clichés et en considérant les pensées intérieures.
Nous avons tendance à nous focaliser sur l’action. Avant cette étape, il faut comprendre pourquoi ce personnage doit agir. Nous prendrons le temps de conscientiser nos véritables motivations en écoutant notre for intérieur. Faire le choix de partir de soi plutôt que de s’appuyer sur le monde extérieur. Révéler nos pensées pour mieux incarner notre personnage afin de ne pas fabriquer et de trouver une sincérité.
- Trouver sa gymnastique de pensée
- S’intéresser et faire confiance à nos ressentis .
- S’amuser de notre propre perception du monde
Ressentir une empathie chez notre personnage, révéler un trait de caractère, nourrir une tension ou un suspens, respecter ses faiblesses et ses fragilités, assumer ses forces, ses réussites, ses échecs. Toutes ces choses sont des atouts pour servir une intrigue, elles insufflent de la vie dans des événements ordinaires. Le programme est simple : tout est en vous.
La pensée est une fleur. Facile d’entretien, il suffit de l’arroser.
Langue :
Chuut ! est un atelier sur l’improvisation sans paroles et en musique.
À travers des exercices influencés par le jeu du clown, je vous propose d’explorer les clés suivantes:
- Musicalité et tempo: écouter la musique et savoir l’utiliser à bon escient (aimer Beyoncé est un plus!)
- Utiliser mon corps et celui de mon (mes) partenaires
- Prendre son temps, accepter et aimer le silence
- Focus: qu’est ce qui est important
- Être plus con que la moyenne et autres jeux de clowns
- Esthétique collective: être juste beau, c’est bien aussi !