Présentation des Workshops 2023

 Jeudi et VendrediSamedi et Dimanche
Exploration vers d'autres arts1. "La catastroph'initiation" (Elise Ouvrier Buffet)1. "La catastroph'initiation" (Elise Ouvrier Buffet)
2. Voix, sons, corps et tutti quanti (Gaëlle Grognet)2. Voix, sons, corps et tutti quanti (Gaëlle Grognet)
3. À grands flow (Katarzyna Perdek )3. À grands flow (Katarzyna Perdek )
Construction4. Appeler une chat un souris (Marie Parent)4. Appeler une chat un souris (Marie Parent)
5. Conscientiser son jeu (Joe Fuego)5. Conscientiser son jeu (Joe Fuego)
6. Les 5 Double V (Louis-Olivier Pelletier)6. Les 5 Double V (Louis-Olivier Pelletier)
Technique (personnages, groupe, espace, ...) 7. Le personnage dans tous ses états (Elsa Peruchetti)7. Le personnage dans tous ses états (Elsa Peruchetti)
8. S'amuser en interprétant (Nicolas Tondreau)8. S'amuser en interprétant (Nicolas Tondreau)
Sens et désir9. Labo Peur (Christophe Le Cheviller)9. Labo Peur (Christophe Le Cheviller)
10. Mon corps émoi (Christophe Martin)10. Mon corps émoi (Christophe Martin)
11. Désirer en mode Olé Olé (Émilie Rivet)11. Désirer en mode Olé Olé (Émilie Rivet)
12. Les 5 sens (Mari-Maël Tanneau)12. Les 5 sens (Mari-Maël Tanneau)
13. Hypersensible (Péroline Drevon)13. Hypersensible (Péroline Drevon)
14. Explorer l'intimité en jeu (Thibault Astry-Babin)14. Explorer l'intimité en jeu (Thibault Astry-Babin)
15. Passion (Tim Orr)15. Passion (Tim Orr)

Exploration vers d’autres arts

1. “La catastroph’initiation” (Elise Ouvrier Buffet)

(CLOWN : INITIATION À LA COMÉDIE ACCIDENTOGÈNE)

Glisser, rater, trébucher, s’accrocher, s’emmêler, se cogner, se prendre,
esquiver, gifler, frapper, se bagarrer, se gameller…
Ce stage est une exploration de l’humour physique et du gag accidenté.
Le répertoire de gags physiques dans lequel les acteurs du cinéma muet
puisaient toutes sortes d’idées sera abordé comme base technique de

référence et à travers cette pédagogie de la bourde et de la poisse,
notre défi sera de révéler la fantaisie maladroite et le talent de l’absurde
de chacun.
L’accident de parcours, la catastrophe, le geste stupide, la malchance
seront prétextes à vivre des aventures physiques et émotionnelles.
Le personnage, ce grand déconneur, l’imbécile qui est en nous,
abordera la technique comme un terrain de jeu formidable.

2. Voix, sons, corps et tutti quanti (Gaëlle Grognet)

Chercher, trouver, essayer, recommencer : rares sont les espaces où l’on peut prendre le temps de se ballader dans ce que nos voix peuvent créer et faire vibrer quand on les additionne.
Je vous proposerai une exploration en passant par des exercices/jeux inspirés de l’univers du choeur/héros, des circle songs, du chant gospel, pour faire résonner pleinement nos cordes vocales, nos coeurs, nos corps.
Sans destination prédéfinie, en se concentrant davantage sur les chemins de traverse sur lesquels nous nous inviterons mutuellement.
Comment créer des ambiances, des chants, des ondes sonores sur lesquels surfer et improviser.

3. À grands flow (Katarzyna Perdek )

Ouvrir ensemble les digues des mots !
Apprivoiser les beat
En jouant sur le tempo
En crew, par duo ou en solo
Quelque soit la vitesse avec lequelle tu débites
Tu t’enverras en l’air, le public en satellite
Au début était le verbe et le manier est balèze
Pour commencer à rapper, y’a qu’à lacher des fadaises.
yo.

Lançons nous dans le rap improvisé. Lacher prise, apprivoiser la rythmique, assumer sa présence, libérer sa prose ou ses rimes, seront les ingrédients de ce stage garanti energie positive.

Nul besoin d’avoir une quelconque expérience en la matière, vous allez rencontrer le rappeur et le show(wo)man qui sommeille en vous et ne demande qu’à venir enflammer le public.

Construction

4. Appeler une chat un souris (Marie Parent)

Nos langues singulières
‘Trop de mots… pas assez de langage ?’
Sur scène, lorsqu’on improvise, et que l’on crée son texte en direct, on court un risque…
celui de la banalité, du général, du convenu.
Comment écrire différemment pour enrichir impressions et sens auprès du public?
Ce stage propose aux improvisateur.ices de jouer avec les signifiants, pour créer du
symbolique, de la tension poétique, du décalage narratif et émotionnel.
8h d’inventions, de jeux de de textes avec corps et engagement émotionnel.
L’occasion joyeuse ou émouvante d’improviser des scènes
avec de nouvelles langues
de s’initier à son propre dialecte
de le parler couramment

5. Conscientiser son jeu (Joe Fuego)

Durant les quelques heures que nous passerons ensemble, je compte vous mettre au travail pour un jeu de comédien ou comédienne désiré. Un jeu conscientisé ou presque. Une tentative de garder la main sur son intention, sa direction, pour ne pas lâcher prise, éviter de se faire mettre par ses automatismes et ses réflexes. Conscientiser son théâtre et son jeu pour se faire niquer par l’inconscient à la fin. On tâchera de placer l’auteur à la cave et d’inviter à notre table la/le comédien.ne. Durant le stage nous jouerons pour travailler le jeu, je me baserai sur des scènes hyper contextualisées. Nous ferons du jeu. Nous jouerons. Et y aura des scènes de jeu. Mais au début on fera semblant de s’échauffer. Tout ça dans une ambiance bienveillante et chaleureuse évidemment sinon où serait l’amour ?

6. Les 5 Double V (Louis-Olivier Pelletier)

Who, What, Where, Why, How Qui, Quoi, Où, Pourquoi, Comment FONDATION (QUI, QUOI, OÙ)
De l’improvisation à deux, sans consultation. On se concentre sur la première minute de jeu en travaillant sur la plateforme : Le Qui, le Quoi et le Où. Il faudra lâcher prise sur l’écriture et se laisser affecter par l’autre afin d’établir un enjeu relationnel clair entre les deux personnages. Il faut en quelques répliques comprendre qui est l’autre pour nous et ce que l’on veut de cette relation.

Technique (personnage, groupe, espace scénique)

7. Le personnage dans tous ses états (Elsa Peruchetti)

Nous irons explorer toutes les possibilités de faire naître un personnage, le dessiner de façon simple et ludique en allant puiser dans des exercices de Clown et d’acteurs
Première étape (non verbale)
Training Clown pour trouver les démarches et mettre le corps au service du personnage, travail de rythme, travail de chœur, trouver des leitmotivs corporels

Deuxième étape,
La voix, l’élocution, le rythme de parole, tics de langage

Troisième étape :
Les états. Nous irons explorer les émotions, les états, en élaborant une échelle des émotions… donner plus de corps à nos personnages

8. S’amuser en interprétant (Nicolas Tondreau)

Durant ce stage, vous allez découvrir des outils pour créer des personnages plus vibrants et plus colorés sans avoir à passer par la case « mentale ».
Nous allons travailler sur la capacité à faire des choix qui viennent du cœur du personnage plutôt que du cerveau du comédien, en vous encourageant à vous laisser complètement emporter par l’instant présent.
Vous allez apprendre à créer des personnages éphémères, qui vivront l’espace d’un instant sur scène, en vous libérant de vos réflexions et en vous laissant guider par votre intuition. Nous allons explorer ensemble différentes techniques pour interpréter des personnages plus complexes et intéressants.
Grâce à ces exercices, vous pourrez libérer votre créativité et vous amuser tout en découvrant vos propres mécanismes de création spontanée de personnages. Vous allez apprendre à vous immerger complètement dans vos rôles, en vous laissant porter par l’énergie de la scène. Ce stage vous permettra de vous épanouir dans l’interprétation des personnages et de créer des personnages éphémères riches et mémorables.

Sens et désir

9.  Labo Peur (Christophe Le Cheviller)

Cet atelier se tient sur 4 jours.

Ce Labo de la compagnie La Morsure, animé par Christophe Le Cheviller, utilise
l’improvisation théâtrale afin de créer des systèmes de jeu, de narration, de mise en scène et
de production de texte afin d’aborder l’onirisme, le fantastique et la peur au théâtre. Ce
laboratoire est un espace ludique de recherche, un espace de création et de jeu, un temps
privilégié d’exploration pour tenter de sortir des sentiers battus.
Comment inviter le spectateur à jouer à avoir peur ?
Comment lui faire peur ?
Jouer avec les codes du genre ?
Comment développer le Suspense et la Surprise ?
Comment mes peurs peuvent devenir matière artistique ?
Comment créer des images fortes, étranges, pour servir un propos ?
Lors de ce labo, nous travaillerons dans un premier temps sur des exercices dirigés pour
établir un vocabulaire commun. Quelle est ma zone de confort par rapport à la peur ?
Qu’est-ce qui me plait ? M’intéresse ? Nous jouerons à avoir peur pour essayer de trouver des
ressorts dramatiques. Nous ne chercherons pas le glauque ou le malsain mais plutôt l’étrange,
le fantastique, le suspense, le jump scare… Joue à avoir peur et à faire peur… Mais jouer.
Puis, dans un deuxième temps, chacun sera invité, à son rythme, à s’emparer de la thématique
afin de développer par lui-même sa propre matière artistique.

10.  Mon corps émoi (Christophe Martin)

Et alors je fais quoi de mon corps ?

Deux jours pour découvrir deux de mes corps :
Le corps physique qui va se mouvoir
Le corps émotionnel qui va nous é-mouvoir

On va danser, se jauger, se toucher avec une bienveillance folle
On va improviser à partir de notre corps, à l’écoute de ses moindres impulsions qui ne mentent pas
On va explorer notre animalité, et notre rapport à l’autre
On va créer des scènes de tension, de sexe, de bagarre, en conscience, et en consentement mutuel, en respectant totalement les limites de nos partenaires

Ce stage est adressé à des improvisateurices qui souhaitent expérimenter des scènes intenses et poétiques

11.  Désirer en mode Olé Olé (Émilie Rivet)

Stage consacré au maniement de l’intime et à l’expression du désir sur scène. A l’issue de ce stage, nous serons capables d’écrire, mettre en scène et interpréter des moments d’intimité crédibles et solides durant nos impros.
Ce stage est directement inspiré des recherches et de direction artistique des 16 spectacles “Olé olé”.

S’AFFIRMER – Au service de nos personnages, nous leur devons leur liberté d’expression! Situer les paroles : la mienne, celle de mon personnage.
S’ÉQUIPER – Bien des outils – notre corps! – sont déjà à notre portée et activables immédiatement. Utilisons le regard, la distance ou encore le silence.
ÉTENDRE SON AIRE DE JEU – Gagner en confort et en sécurité dans la relation entre comédien.nes et entre personnages. Se surprendre soi-même et les autres.
AUGMENTER SA ZONE DE CONFORT – Identifier ses limites et s’en servir. Renforcer sa confiance en l’instant, en l’autre et en la scène.

12. Les 5 sens (Mari-Maël Tanneau)

La mémoire perceptive (ou sensorielle) est la mémoire de l’interprétation et des sensations procurées par nos cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. Mais toutes ces perceptions ne sont pas interprétées de la même manière par tout le monde, cela dépend du vécu de chacun et des souvenirs qu’il y attache. Comment les mettre au service de l’émotion ou de l’histoire ? Vous allez découvrir l’improvisation de manière bienveillante, en essayant juste d’écouter ce qui se passe autour de vous, de ressentir, et de vous connecter à votre mémoire, tout en jouant avec les autres. Nous verrons durant ce stage comment développer votre palette émotionnelle dans des situations de jeu inconnues, grâce à des exercices nouveaux pour vous, individuels ou collectifs. On commencera par découvrir la manière que l’on a de percevoir le monde. Votre cerveau réagit en permanence à des stimulis. C’est l’occasion de se connecter à votre corps, vos sensations, vos sens et de prendre le temps. On va explorer notre conscience collective…. créer des univers qui nous ressemblent et s’amuser. Enfin, la mémoire perceptive est indispensable aux improvisateurs, lorsqu’il s’agit d’imaginer ou de jouer. Plus les palettes des sens et des mémoires sont affûtées, plus l’improvisateur sera en mesure de réaliser des histoires subtiles, équilibrées et justes. Vous sortirez de ce stage, avec une entrée en improvisation, surprenante et amusante.

13. Hypersensible (Péroline Drevon)

La population compte environ 20% de personnes hypersensibles. Être hypersensible c’est tout vivre plus fort que la normale, que ce soit au niveau émotionnel, psychique, sensoriel…
Je vous propose d’utiliser cette spécificité comme un moteur de création des scènes !
Si on applique le principe de l’hypersensibilité au jeu théâtral improvisé, chaque geste, chaque mot, chaque regard devient crucial et déterminant.
Un soupir peut déterminer le cours de l’histoire, un quart de tour peut faire exploser la situation, un léger contact visuel peut révéler les plus belles choses ….
Que vous le soyez ou non , bienvenue dans un monde d’hypersensible où chaque détail compte. Nous allons jouer de façon fine, intense, subtile, sincère… bienvenue dans mon univers !

14. Explorer l’intimité en jeu (Thibault Astry-Babin)

Selon le Larousse, l’intimité est la familiarité qui unit des personnes liées par l’amitié, l’amour. C’est le caractère de ce qui est intime, profond, intérieur.
Un regard, un sourire, une main qui se pose sur un bras, un début de caresse, une bouche qui éffleure un cou. La confidence de l’instant, l’acceptation de
donner et recevoir. Comment rendre ses moments de tendresse naturelle en jeu ?
Faire tomber nos barrières et accepter le moment présent, que ces actes personnels deviennent des actes théatraux, que nos scènes sonnent et
résonnent justes car nous nous confions à l’autre et lui accordons notre confiance. C’est du jeu, certes intime, mais cela reste du jeu. Tout en
respectant l’autre, avec le consentement de chacun, nous parcourerons les champs de l’intimité.

15. Passion (Tim Orr)

Langue : 

The word “passion” comes from the Ancient Greek verb πάσχω (paskho), meaning “to suffer”). How do we engage both ourselves and our audience on a visceral level? How do we portray Violence, Friendship, Intimacy, Love, Lust, Desire, Urgency? And how do we add the “weight” of passion without making our characters and our scenes “heavy”? This class will focus on playing characters who are filled with passion about people, ideas and things. Recommended for anyone working on being “bigger” and more expressive.

PASSION : Le mot « passion » vient du verbe grec ancien πάσχω (paskho), qui signifie « souffrir ». Comment engageons-nous nous-mêmes et notre public à un niveau viscéral ? Comment dépeignons-nous la violence, l’amitié, l’intimité, l’amour, la luxure, le désir, l’urgence ? Et comment ajouter le « poids » de la passion sans alourdir nos personnages et nos scènes ? Ce cours se concentrera sur le jeu de personnages passionnés par les gens, les idées et les choses. Recommandé pour tous ceux qui travaillent à être “plus grands” et plus expressifs.